Une fois par an, la ville de Meknès vit à l'heure du cheval et des fantasias. Lachsen Slimani, chef de l'une des équipes de cavaliers, vit le reste de l'année sur un haut plateau du Moyen Atlas. Il a transmis sa passion à son fils Mohammed qui, à 18 ans, rêve de posséder son propre étalon. Afin de rassembler l'argent nécessaire, Lachsen va tenter sa chance à Ouarzazate, le "Hollywood du désert" où il espère être engagé dans un petit rôle de bandit à cheval.
L'Argentine
La rencontre avec les chevaux en Argentine nous fait pénétrer dans trois univers différents. Il y a d'abord celui des mythiques gauchos, rivés à leur selle soixante heures par semaine. José Lartirigoyen, lui, vit dans le monde du polo, un sport où les chevaux argentins sont les plus réputés. Quant à Pitu et Marina, leur jument les aide à transporter les cartons et les ordures dans les environs de Buenos Aires.
L'Inde
Avec sa robe soyeuse, sa constitution robuste et la légende qui entoure sa naissance, le cheval Marwari fait la fierté des Indiens. C'est à Pushkar, une petite oasis dans le désert, qu'a lieu chaque année en novembre le grand marché du cheval et du chameau, où se retrouvent éleveurs, sélectionneurs et maharadjahs
L'Islande
Les chevaux islandais, connus pour leur résistance et leur endurance, sont pour Haukur Goroarsson des "Vikings sur pattes". La mythologie nordique est d'ailleurs pleine d'étalons extraordinaires, et les Islandais ont été d'emblée aussi attachés à leurs chevaux que les peuples cavaliers d'Asie centrale. Haukur est éleveur de chevaux à Vatnsdalur, à quatre heures de voiture de Reykjavik. L'été prochain, il voudrait parcourir à cheval la distance qui sépare les glaciers de la côte...
